J’ai découvert Joël Dicker avec le livre La vérité sur l’affaire Harry Québert. Un coup cœur immense comme j’ai rarement eu pour un policier. Et quand son dernier roman est sorti j’ai eu peur de la déception. Crainte confirmée quand j’ai lu les premiers retours plutôt déçus. Comme quoi parfois il est bien de se faire sa propre opinion ! J’annonce donc que L’énigme de la chambre 622 (Editions de Fallois) est dans mon top 3 pour 2020 sans aucune hésitation
La vie est un roman dont on sait déjà comment il se termine : à la fin, le héros meurt. Le plus important n’est donc pas comment notre histoire s’achève, mais comment nous en remplissons les pages. Car la vie, comme un roman, doit être une aventure. Et les aventures, ce sont les vacances de la vie.
L’histoire se déroule entre Genève et Verbier dans le milieu bancaire. En décembre, un meurtre a lieu dans la chambre 622 d’un hôtel Suisse lors d’une soirée prisée. Qui est l’assassin ? Une question que tout le monde se pose dans un roman policier c’est même souvent le cœur de l’intrigue. Mais là une deuxième inconnue s’ajoute : Qui est la victime ? Joël Dicker réussit un tour de force et arrive à nous faire tenir sur presque 500 pages sans nous donner le nom de la victime. Nous allons donc remonter dans le passé du triptyque principal composé de Macaire, l’héritier d’un empire financier, Anastasia sa femme et Lev le rival de Macaire, homme parfait à qui tout réussit. Et autour de ce trio gravitent pléthore de personnages un peu à la Agatha Christie, tous plus importants les uns que les autres pour reconstituer le puzzle
Et petite particularité de ce roman, Joël Dicker opère une mise en abyme en écrivant sur lui entrain d’écrire sur le mystère de la chambre 622 … Vous me suivez ?! Lisez-le et vous comprendrez !