Romance

« Les MacCoy » 2 : La romance des débuts laisse place à la guerre des clans

Je ne suis pas très saga et n’en ai pour ainsi dire jamais lu. Il y a bien eu Harry Potter il y a quelques années déjà mais depuis rien. Et puis j’ai découvert celle des Mac Coy d’Alexiane Thil (Hugo&Cie). Avant de m’enflammer et de commander les deux tomes, j’ai commencé avec le premier L’Ogre et le Chardon. Il n’a pas fait deux jours et j’ai dû attendre deux interminables semaines avant de pouvoir attaquer la suite. Deux semaines pendant lesquelles j’ai été incapable de me plonger dans un autre roman. Vous connaissez sûrement ce sentiment, quand une histoire et des personnages vous habitent tellement qu’il est impossible de s’en détacher et d’appréhender un autre univers. Vous y êtes ? Alors vous voyez tout à fait de quoi je parle.

Résumé

Après avoir découvert le terrible secret de Caleb MacCoy, Phèdre a rejoint le château de Dunvegan pour enfin prendre possession de l’héritage de son père. Désormais à la tête des MacLeod, elle découvre la vie de Chef de Clan… Mais sa position est fragile : depuis son fief d’Inveraray, le bourreau de son enfance, Henry Campbell, est à l’affût de la moindre opportunité pour la faire chuter… Et pour cela, il est prêt à se servir de Caleb. Car aux yeux des Clans, Phèdre est toujours la Pupille de ce dernier, et elle est donc censée respecter ses ordres…

La romance des débuts laisse place à la guerre des clans

Dans le Tome 1, nous assistions à la rencontre entre Caleb et Phèdre dans les sous-sol d’un établissement de nuit, théâtre de règlements de compte entre clans écossais. Une couverture pour leur permettre d’étoffer et de laisser libre cours à leurs querelles. Dans un triste concours de circonstances, Phèdre est devenu sa Pupille et est dans l’obligation de le suivre sur son île, à Inchkeith et d’y demeurer jusqu’à qu’il décide du contraire. Un lien fort se tisse alors entre eux au moment même où le mystère autour de Phèdre et de son patrimoine génétique se lève : elle est la dernière Chef de clan des MacLeod et a priori retenue chez l’un des plus grands ennemis de son clan, Caleb MacCoy.

Il n’y a parfois rien de plus angoissant que le silence. Un silence pesant mais non moins éloquent, chargé d’un ressentiment qui oppresse. Un silence assourdissant, en fin de compte. Qui nous pousse à nous retrancher, à battre en retraite, les mains plaquées sur les oreilles, parce que même si rien n’est dit, tout hurle autour de nous.

Autant dans le premier tome, la romance battait son plein autant ici la bataille fait rage. Entêtement, violence barbare, stratégies, soumission, révélations … Un cocktail explosif, plus sombre et plus sanguinaire, qui nous offre une autre dimension, une ampleur plus historique où le passé refait surface pour venir tantôt ternir, tantôt illuminé ce qui se trame dans les souterrains austères d’une forteresse humide. Alexiane Thill parvient à nous laisser en suspens, à faire évoluer l’histoire dans le bon sens, à faire grandir ses personnage, à les rendre plus authentiques et uniques.

Un second tome que j’ai dévoré comme le premier. Et j’ai appris il y a quelques jours qu’une suite sera disponible en librairie le 9 juillet prochain : La louve et le Glaive et que nous quitterions Phèdre et Caleb pour nous pencher sur l’histoire d’Elizabeth, la soeur de ce dernier. Elle revient d’un long voyage autour du monde pour réintégrer son clan …

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