J’ai découvert la série des MacCoy chez Hugo & Cie grâce à Estelle du blog Petite Lectrice. Dans un post Instagram, en parlant de cette saga, elle mentionnait l’Ecosse et une guerre de clans. Deux éléments qui ont fait mouche et je n’ai pas tardé à commander le tome 1.
Je viens tout juste d’en refermer la dernière page et déjà je regrette de ne pas avoir commandé le suivant dans la foulée. Vous savez quand vous vous retrouvez projetés dans un monde, un décor que votre esprit crée de toutes pièces, des personnages que vous apprenez à connaître et à aimer, une histoire qui vous habite totalement … C’est l’effet que m’a procurée Les MacCoy : 1- L’Ogre et le Chardon.
Résumé :
Et si les clans d’Ecosse n’avaient jamais disparu ? Et s’ils continuaient à diriger les Highlands à l’insu du reste du monde ? Quand Phèdre arrive à Edimbourg pour respecter les dernières volontés de son père, elle se retrouve malgré elle entraînée dans un univers de traditions et de querelles sanglantes qui lui est inconnu. Recueillie par Caleb, chef du clan MacCoy, elle se révèle bientôt être une pièce maîtresse sur l’échiquier du pouvoir …
L’Ecosse, ses îles brumeuses et ses secrets enfouis
Au regard du nom donné à ce tome, nous pourrions croire à une saga fantastique, un mélange entre Le Monde de Narnia, Le Seigneur des Anneaux et A la croisée des mondes. Il n’en est rien. L’Ogre est le nom de code de Caleb MacCoy, le Chardon celui de Phèdre MacLeod. Deux jeunes gens qui gravitent dans le plus pur et le plus traditionnel des microcosmes écossais, celui des clans, celui qui regroupe les Sept familles les plus puissantes du pays : MacLeod, MacKenzie, MacCoy, Fraser, Campbell …
Le commun des mortels pense que ces familles ne sont qu’une attraction historique qui participe aux légendes et à l’aura écossais depuis leur anéantissement à la bataille de Culloden en 1746, mais en réalité, dans le roman, ces clans sont toujours actifs et se livrent une guerre sans merci dans le plus grand des secrets.
C’est en sonnant la retraite d’une bataille perdue d’avance que l’on gagne la guerre
Une guerre de clans entre modernisme et tradition
Les MacCoy est un parfait mélange entre la série Outlander et la fameuse saga des Cinquante nuances. Un mélange parfait entre tradition, modernisme, romance et violence. Phèdre débarque en Ecosse avec dans ses veines le sang d’une écossaise mais pas n’importe laquelle. Elle fait elle aussi partie d’un clan qu’elle va devoir remettre sur pied et réintroduire dans ce jeu de pouvoir qui corrompt les terres des Highlanders.
Entre assassinats, machisme, mœurs obsolètes, château dans la brume, îles isolées, kilts et gaélique, Alexiane Thill nous plonge dans un univers mystique dont il est quasi impossible de sortir indemne. Elle a réussi à conserver ce qu’il fallait de mythes écossais, d’atmosphères passées pour l’associer avec justesse aux émulations contemporaines.
600 pages qui passent en un éclair avec une histoire et des personnages qui captent l’attention de la première à la dernière page. Alexiane Thill a trouvé le parfait équilibre dans un genre qui pourrait vite filer fleur bleue si l’histoire n’est pas soignée et travaillée. Elle a réussi à créer un tout qui fonctionne à merveille.
2 commentaires sur “« Les MacCoy » : un parfait mélange entre tradition, modernisme, romance et révolte”